Les Archives de Dordogne mettent en ligne leurs registres d’écrou

Registres d'écrous des archives départementales de Dordogne

Les Archives départementales de la Dordogne (AD24) viennent de mettre en ligne les registres d’écrou des établissements pénitentiaires du département, couvrant la période de 1792 à 1921.

Pour rappel, les registres d’écrou ont été créés pour enregistrer, de façon chronologique, les entrées des prisonniers au sein des établissements pénitentiaires. Leur modèle a été véritablement formalisé à partir de l’instruction aux prisons du 26 août 1831.

Ils contiennent des informations variées permettant d’identifier le détenu et de retracer son parcours carcéral : l’état civil du détenu, son signalement, le motif de l’arrestation ou de la condamnation, la nature et la durée de la peine, etc.

Leur format varie selon l’époque et le type d’établissement pénitentiaire. Par exemple, voici un extrait d’un registre d’écrou de la maison d’arrêt et de correction de Bergerac :

Registre d'écrou de la maison d'arrêt et de correction de Bergerac
Extrait d’un registre d’écrou de la maison d’arrêt et de correction de Bergerac

Remarque : les registres du début du 19ème siècle sont beaucoup moins structurés.

La mise en ligne des Archives départementales de Dordogne concerne les registres d’écrou de 12 établissements pénitentiaires :

  • Centre pénitentiaire de Mauzac
  • Maison d’arrêt de Bergerac
  • Maison d’arrêt de Nontron
  • Maison d’arrêt de Périgueux
  • Maison d’arrêt de Ribérac
  • Maison d’arrêt et de correction de Bergerac
  • Maison d’arrêt et de correction de Nontron
  • Maison d’arrêt et de correction de Périgueux
  • Maison d’arrêt et de correction de Ribérac
  • Maison d’arrêt et de correction de Sarlat
  • Maison de justice départementale à Périgueux
  • Prison du 35e R.A.D. à Périgueux

Pour les consulter, il faut se rendre sur la page Registres d’écrou du site des Archives départementales. Ensuite, les recherches se font, de façon très intuitive, par établissement, par commune et par date.

Cette nouvelle mise en ligne va permettre aux généalogistes de retrouver la trace de leurs ancêtres qui ont eu des démêlés avec la justice.

Enfin, rappelons que trois autres services d’archives ont récemment mis en ligne leurs registres d’écrou : la Charente-Maritime, l’Aube et les Yvelines.

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