Le 23 mars 2025, l’entreprise 23andMe, spécialisée dans les tests ADN, a annoncé qu’elle se plaçait volontairement sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.
Cette procédure est comparable à une procédure de sauvegarde en France. Dans le cas de 23andMe, elle a pour but de permettre la restructuration et la vente de l’entreprise, tout en maintenant ses activités.
Dans sa lettre ouverte à ses clients (en anglais), 23andMe s’est voulu rassurant en indiquant que, pour ses 15 millions de clients, rien ne changeait : leurs données restent protégées et leur accès aux services demeure inchangé.
De plus, les commandes de kits ADN et les abonnements continuent normalement, sans interruption dans le traitement des échantillons.

Pour les personnes qui ont fait tester leur ADN par 23andMe, cette situation soulève des questions sur l’avenir de leurs données ADN.
En effet, même si l’entreprise 23andMe assure la continuité de ses services pendant la procédure de restructuration, l’incertitude demeure quant à la future politique de protection des données du repreneur éventuel.
D’ici là, les utilisateurs ont heureusement toujours la possibilité de supprimer leurs données et de se désinscrire des programmes de recherche.
En France, cette nouvelle concernera probablement assez peu de généalogistes, car l’essentiel des tests ADN ont été réalisés par d’autres acteurs, notamment MyHeritage et FamilyTreeDNA.
En effet, l’entreprise 23andMe ne s’adressait pas prioritairement aux personnes voulant effectuer des tests ADN à visée généalogique. D’ailleurs, sa mission affichée était de permettre aux individus de mieux comprendre leur génétique pour améliorer leur santé.